Qui sommes-nous?

Bannière L'Accueil ExtrasCOOLaire

Certains le connaissent, ou l’appellent encore « garderie » mais les plus convaincus et engagés d’entre nous souhaitent bannir à tout jamais ce terme au regard des missions réalisées par ces professionnels / professionnelles. L’Accueil Extrascolaire ne garde pas et ne surveille pas les enfants de parents qui travaillent mais offre un temps d’accueil et d’éducation de qualité, accessible à tous les enfants les matins, midis, soirs, durant les congés scolaires…

Méconnu dans la sphère politique et publique, ce secteur invisible faisant partie de « l’accueil temps libre » manque cruellement de reconnaissance.

Pourtant, de par ses vertus éducatives et émancipatrices, de par la continuité de l’accueil et la relation établie avec les parents, il s’agit très concrètement d’un des trois lieux de vie pour les enfants, avec la famille et l’école. L’émancipation et le développement de l’enfant, le droit aux loisirs et au temps libre, reconnu par la Convention pour les Droits de l’enfant, la socialisation, le jeu et le plaisir sont des valeurs fortes portées par ce secteur. 

Ce manque de reconnaissance est difficilement acceptable tant en ce qu’il dit de la place qu’on accorde réellement aux enfants dans notre société (indépendamment de l’élève), qu’envers les accueillants / accueillantes et les animateurs / animatrices extrascolaires, métier majoritairement exercé par des femmes qui, dès lors, sont maintenues dans des situations de vulnérabilité sur les plans professionnel, économique et social en référence à l’article « L’accueil temps libre, un secteur sous haute tension ».

Le manque de reconnaissance et de visibilité du métier d’accueillant / accueillante extrascolaire ne rend pas justice aux structures et aux personnes qui œuvrent quotidiennement à offrir un accueil de qualité, mission d’utilité publique à notre sens.

La Plateforme de valorisation de l’Accueil Extrascolaire

A l’aube de plusieurs réformes annoncées (rythmes scolaires annuels, journaliers, réforme de l’accueil temps libre), le secteur se mobilise afin de se faire (re)connaitre.

La Plateforme de valorisation de l’accueil extrascolaire voit le jour en juillet 2020 à l’initiative de Badje, de la FILE et d’acteurs de terrain engagés.

Durant l’été 2021, la Plateforme s’institutionnalise et signe une Charte fondatrice inscrivant valeurs et missions que partagent, entre autres, ses membres fondateurs (Badje, FILE, UNESSA, FSMI, FPS, Vie Féminine, IBEFE Hainaut Sud, Promemploi).

À la rentrée scolaire 2021, la Plateforme s’agrandit et s’ouvre aux autres acteurs du secteur : syndicats privés et publics, coordinations, fédérations d’associations et représentants de familles, opérateurs du secteur, communes…  C’est aussi le début de la visibilité de la Plateforme et le lancement des prochaines actions en 2022.

La Plateforme porte une vision forte et ambitieuse pour l’Accueil Extrascolaire pour que celui-ci :

  • Soit un droit pour chaque enfant
  • Soit considéré comme ce qu’il est, un lieu de vie éducatif de l’enfant, au même titre que l’école et la famille, favorisant son épanouissement et son bien-être, relevant de l’éducation non formelle
  • Soit un moyen incontournable de lutte contre les inégalités vécues par les enfants et leur famille, contre l’exclusion sociale et la pauvreté
  • Se pense, se prépare et évolue grâce à une formation initiale et continue exigeante et à la hauteur des qualités nécessaires pour encadrer les enfants au quotidien
  • Reste accessible à tous les enfants et s’organise au niveau du secteur non-marchand
  • Bénéficie d’une reconnaissance du monde politique et des autorités publiques à la hauteur des fonctions sociales, éducatives, économiques… qu’il remplit auprès des familles et des enfants
  • Bénéficie de statuts et d’un cadre professionnel valorisant le métier des accueillants / accueillantes, animateurs / animatrices extrascolaires et contribuant ainsi à l’amélioration globale des droits des femmes
  • Soit visible et pris en considération dans l’organisation sociale
  • Puisse être refinancé massivement et structurellement par les autorités publiques